Formation des Magistrats en Cybersécurité et État de Droit
Le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA), en collaboration avec l’Académie Digitale de Smart Africa (SADA) et l’UNESCO, organise une formation innovante destinée aux acteurs judiciaires sur la cybersécurité, l’intelligence artificielle et l’état de droit. L’événement se tiendra à l’hôtel PECACO à Brazzaville du 7 au 11 novembre 2023.
Contexte de la Formation
Dans un monde de plus en plus numérisé, les technologies de l’information et de la communication (TIC) représentent une opportunité majeure pour transformer l’Afrique en une économie numérique compétitive et innovante. Toutefois, la réussite de cette transformation repose sur la formation et le renforcement des capacités des spécialistes des TIC, notamment au sein du secteur judiciaire. Ce programme, élaboré en partenariat avec l’UNESCO, s’appuie sur le “Référentiel mondial sur l’intelligence artificielle et l’état de droit”, une ressource essentielle pour mieux comprendre les implications de l’IA sur les systèmes judiciaires, les droits de l’homme, et la cybersécurité.
Objectifs et Approche de la Formation
La formation vise à sensibiliser les magistrats et autres acteurs du système judiciaire aux défis et aux opportunités liés à l’adoption de l’IA dans le domaine juridique. Elle propose un programme de cinq jours composé de conférences, d’exercices interactifs et de discussions animées par des experts reconnus, comme le magistrat Jean Aloise Ndiaye de la Cour suprême du Sénégal et le Dr. Matthieu Quiniou, avocat en droit numérique.
Bénéficiaires Ciblés
Les bénéficiaires incluent les juges, procureurs, formateurs des institutions judiciaires, membres du ministère de la justice, et autres professionnels du secteur judiciaire.
Pourquoi Participer ?
En participant à cette formation, les acteurs judiciaires auront l’occasion d’explorer les implications juridiques et éthiques de l’IA, de se familiariser avec les meilleures pratiques en cybersécurité, et de contribuer activement à l’amélioration de l’administration de la justice en Afrique.